Adrien Rabiot reste muet depuis l’altercation avec Jonathan Rowe qui a bouleversé l’Olympique de Marseille. Bien que Roberto De Zerbi ait publiquement ouvert la porte à une réconciliation, le milieu de terrain français n’a pas encore réagi. En parallèle, les prétendants européens se multiplient, compliquant davantage un dossier déjà explosif.
De Zerbi prêt à tourner la page
L’entraîneur italien a créé la surprise samedi dernier en tendant publiquement la perche à son joueur. Après le carton face au Paris FC (5-2), Roberto De Zerbi s’est montré conciliant devant les médias :
« Même s’il a fait une erreur, j’espère qu’il y a la possibilité de recomposer la chose, que les choses se remettent. (…) Je ne suis pas quelqu’un qui claque les portes au nez. Je ne suis pas la seule personne à décider, le club passe avant le coach. Mais Adrien est quelqu’un de bien. Je lui ai donné un conseil, j’espère qu’il le suivra et qu’il me suivra. Je pense être quelqu’un de bien aussi, j’essaie de tendre la main. Je ne mets jamais de croix sur les personnes. Si je peux aider à résoudre ce problème, je suis prêt à tout. »
Ces déclarations apaisantes contrastent avec la fermeté initiale du club, qui avait placé Rabiot sur la liste des transferts suite à ses écarts de comportement. Selon nos informations, le joueur de 29 ans se serait excusé en privé auprès de son entraîneur, sans pour autant s’exprimer publiquement.
L’ombre de Véronique Rabiot plane toujours
Malgré cette apparente volonté de réconciliation, l’entourage du joueur complique la donne. Sa mère et agent, Véronique Rabiot, continue ses attaques contre le duo Longoria-Benatia, fragilisant toute tentative de retour au calme. Cette situation paradoxale – un joueur qui souhaiterait rester mais dont l’entourage entretient la polémique – illustre la complexité du dossier marseillais.
En coulisses, plusieurs sources indiquent que Rabiot conserverait l’envie de poursuivre son aventure sur la Canebière. Cependant, les tensions persistantes avec sa représentante rendent cet objectif de plus en plus improbable.
L’Italie et l’Angleterre à l’affût
Face à cette impasse, les courtisans se bousculent pour récupérer l’international français. L’AC Milan mène la danse avec Massimiliano Allegri, ancien entraîneur de Rabiot à la Juventus, qui a personnellement réclamé sa venue à sa direction. La Gazzetta dello Sport révèle que des contacts ont déjà été établis avec l’entourage du joueur, bien que Véronique Rabiot n’ait pas encore donné son accord aux Rossoneri.
La Premier League constitue également une option séduisante. Tottenham manifeste un intérêt concret et pourrait formuler une première offre dès la finalisation du transfert de Yves Bissouma vers Galatasaray. Aston Villa a également fait connaître son intérêt, même si aucun contact officiel n’a encore eu lieu avec Marseille.
Ces prétendants anglais disposent d’arguments financiers plus convaincants que Milan, ce qui pourrait faire pencher la balance. Après avoir été régulièrement associé à Manchester United par le passé, Rabiot pourrait enfin découvrir le championnat anglais.
L’OM prépare l’après-Rabiot
Consciente que le départ semble désormais privilégié, la direction marseillaise active ses plans B. Dani Ceballos (Real Madrid) et Florentino Luis (Benfica) figurent en tête des alternatives pour compenser le départ potentiel du Français. Ces deux profils correspondent aux critères recherchés par De Zerbi pour renforcer son entrejeu.
Le timing devient crucial avec la fermeture imminente du mercato. L’OM doit trancher rapidement : miser sur une réconciliation hypothétique ou tourner définitivement la page Rabiot pour se concentrer sur l’avenir. La réponse pourrait arriver dans les prochaines 48 heures.
