Le couperet est tombé à Turin. Après une série noire marquée par huit matchs sans victoire, la Juventus a décidé de se séparer d’Igor Tudor. Arrivé pour redonner un élan à la Vieille Dame, l’ancien coach de l’OM n’aura pas résisté à la pression et aux résultats catastrophiques d’un début de saison qui tourne au cauchemar. Le club bianconero cherche désormais un nouvel entraîneur capable de redresser la barre.
Une descente aux enfers express pour Tudor
Rien ne va plus à la Juventus. Battue une nouvelle fois ce dimanche par la Lazio (1-0), la Vieille Dame continue de s’enfoncer dans la crise. Huit matchs sans victoire, un jeu terne et des supporters en colère : le constat est accablant. Igor Tudor, nommé en mars 2025 pour insuffler une nouvelle dynamique, n’aura finalement pas trouvé la recette. Avec seulement deux points pris en trois rencontres de Ligue des Champions et une huitième place en Serie A, à six longueurs des leaders Napoli et Roma, la Juventus semble déjà loin de ses ambitions initiales.
Le Croate lui-même en était conscient. « C’est une période difficile et nous en sommes tous responsables », reconnaissait-il après la rencontre face à la Lazio. Mais ces mots, lucides, n’auront pas suffi à apaiser une direction lassée d’attendre un sursaut.
Un licenciement inévitable
La décision est tombée ce lundi, confirmée par un communiqué officiel : Igor Tudor n’est plus l’entraîneur de la Juventus. Le club a également remercié tout son staff, Ivan Javorcic, Tomislav Rogic et Riccardo Ragnacci pour leur travail.
« La Juventus FC annonce avoir relevé aujourd’hui Igor Tudor de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe première masculine (…). Le club remercie Igor Tudor et l’ensemble de son équipe pour leur professionnalisme et leur dévouement au cours des derniers mois », a précisé le communiqué.
L’intérim sera assuré par Massimo Brambilla, coach de la réserve (U23), qui dirigera l’équipe dès la prochaine rencontre face à l’Udinese. Une solution temporaire, en attendant la nomination d’un nouvel entraîneur capable de remettre les Bianconeri sur les rails.
Une nouvelle désillusion pour un banc maudit
Ironie du sort, Igor Tudor était revenu à Turin, là où il avait évolué comme joueur, avec l’ambition de renouer avec la tradition de la rigueur et du jeu collectif qui a longtemps fait la force de la Juve. Mais comme bien d’autres avant lui, il s’est heurté à la réalité d’un club en perte de repères, plombé par des choix de recrutement discutables et une instabilité chronique.
En à peine quelques mois, le Croate aura connu la dure loi d’un banc impitoyable, où les résultats priment avant tout. Le prochain coach de la Juventus aura donc une mission claire : réveiller une institution en plein doute et réconcilier un public lassé par les désillusions à répétition.

