Arrivé cet été pour solidifier le flanc droit rennais, Przemysław Frankowski quitte prématurément sa sélection sur blessure et replonge Habib Beye dans l’incertitude avant un calendrier chargé.
Un départ forcé en pleine trêve
Le Stade Rennais pensait traverser cette fenêtre internationale sans mauvaise surprise. C’était sans compter sur le coup dur survenu en sélection polonaise. Przemysław Frankowski, appelé comme à son habitude par son pays, a dû quitter le rassemblement après avoir ressenti une douleur aux ischio-jambiers. Le staff médical de la Pologne n’a pas tardé à confirmer le diagnostic et à acter son retour immédiat en Bretagne. Ce forfait contraint met un terme à sa trêve, alors que le latéral avait démarré la saison en demi-teinte sur la capitale bretonne. L’ancien Lensois, encore irrégulier et en manque d’automatisme chez les Rouge et Noir, s’imposait toujours comme une option de confiance dans la défense mise en place par Habib Beye.
Un calendrier qui tombe mal
Le timing de cette blessure n’arrange personne du côté de la Piverdière. Rennes va enchaîner plusieurs rendez-vous importants en Ligue 1 dans les jours à venir, et l’absence probable de Frankowski oblige le staff à revoir son organisation défensive. Sa polyvalence et son expérience en faisaient un atout non négligeable dans la rotation rennaise, surtout dans une période où chaque point compte pour ne pas se laisser distancer dans la course à l’Europe. Selon les premiers échos, sa blessure pourrait le tenir éloigné des terrains au moins jusqu’à la reprise du championnat. Sa participation pour la 8e journée, et notamment la réception de l’AJ Auxerre, reste à ce stade très incertaine.
Pas de prise de risque côté rennais
De retour en Bretagne pour y poursuivre sa récupération, Frankowski sera évalué par le staff médical du SRFC dans les prochains jours. Si aucune durée d’indisponibilité officielle n’a été communiquée, la prudence est clairement de mise. Les blessures aux ischios-jambiers sont réputées capricieuses et ne laissent que peu de marge à une reprise anticipée. Habib Beye, déjà confronté à quelques ajustements depuis son arrivée, devra composer sans lui au moins à court terme. La question sera désormais de savoir qui prendra le relais dans le couloir droit, et si Rennes devra compenser avec une solution interne ou un système adapté. Ce coup dur vient rappeler que la trêve internationale n’est jamais un moment de répit garanti… et qu’à Rennes, il faudra déjà s’adapter.