Un Bordelais l’avoue : jouer aux Girondins, ça met la pression !

Stade Atlantique, antre des Girondins de Bordeaux - ICON SPORT
Stade Atlantique, antre des Girondins de Bordeaux - ICON SPORT

Dans une récente entrevue accordée à TV7, Guillaume Odru a affirmé que jouer aux Girondins de Bordeaux mettait une pression supplémentaire, notamment à cause du nombre de supporters au stade Atlantique.

Cette saison 2025-2026 est la deuxième consécutive des Girondins de Bordeaux en National 2. Avant la descente aux enfers, personne n’aurait pu croire qu’un club aussi mythique dans le paysage footballistique français se retrouverait aussi profond dans les abysses. Pourtant, c’est bel et bien ce qu’il s’est passé après une succession de direction plus catastrophique les unes des autres. Jusqu’à arriver à la gestion de Gérard Lopez, laquelle a définitivement creusé la tombe du club au scapulaire.

Désormais lavé d’une très grande partie de sa dette, le FCGB veut tenter de repartir de plus belle avec un objectif fixé et clair : la montée en fin de saison. Pour cela, le club a dû à nouveau opérer de nombreux changements dans l’effectif, sous la tutelle d’un John Williams qui a récemment annoncé son départ. Parmi les joueurs qui ont fait leur arrivée, Guillaume Odru a fait part à TV7 de la pression ressentie par le fait de jouer dans un stade avec autant de supporters derrière eux.

Jouer à Bordeaux, c’est surprenant

« Quand les Girondins m’ont appelé, j’ai saisi la chance de jouer pour un club comme ça, j’ai foncé, car ça ne se refuse pas. Même s’il y a de l’engouement et une certaine pression qui n’existe pas dans les autres clubs où j’ai joué en National 2. Quand on arrive dans le stade avec 12 000 personnes, des chants, des tifos, on découvre autant que l’adversaire. On n’a pas cette expérience des joueurs professionnels qui connaissent les différents publics français. Chacun le gère différemment. Je le prends comme une expérience positive, que les moments soient difficiles ou pas. Cette pression montre qu’on est important pour le club, pour des gens. Il faut aller chercher plus. On a fait du foot pour ces moments-là« , a expliqué le milieu de terrain bordelais dans des propos relayés par Web Girondins.

De toute évidence, les supporters bordelais qui veulent chanter et pousser pour leur équipe mettent indirectement autant de pression aux adversaires qu’aux joueurs de leur propre club. A ces derniers désormais d’apprendre à digérer cette pression pour l’utiliser à bon escient.

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