Avec la vente de l’OL à John Textor, Jean-Michel Aulas met un pied dehors.
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L’historique propriétaire des Gones prépare son départ et c’est tout un pan de l’histoire du football français qui va s’en aller avec lui.
Il y a 35 ans, les Girondins de Bordeaux étaient sacrés champions de France dans une Division 1 composée de Laval, du Racing et de Toulon. Et il y a 35 ans, l’Olympique Lyonnais, alors en deuxième division, voyait débarquer un tout nouveau président à sa tête. Un certain Jean-Michel Aulas, homme d’affaire à succès, soucieux de reprendre en main un club qui perdait clairement de sa superbe. La suite, on la connait. L’un des plus beaux palmarès du football français. Avec notamment l’épopée des Gones au début des années 2000.
🎂 Il y a 35 ans, le 15 juin 1987, Jean-Michel Aulas devenait le président de l'Olympique lyonnais ! #OL pic.twitter.com/BeVyDw2KMg
— Le Progrès Lyon (@leprogreslyon) June 14, 2022
Aulas va partir
Après 35 ans de règne, Jean-Michel Aulas prépare son départ. S’il est encore bien le patron de la maison lyonnaise, le taulier du football français entrevoit déjà la sortie qu’il imagine depuis maintenant plusieurs années. Soucieux de trouver un repreneur solide, il vient de trouver un accord avec Eagle Football, fond d’investissement piloté par John Textor. Un rachat à hauteur de 800 millions d’euros qui se finalise ces prochaines heures.
Avec l’inévitable départ de Jean-Michel Aulas…
Les supporters ont peur
Ce rachat suscite l’inquiétude chez les supporters. Pour deux raisons. La première concerne John Textor, Eagle Football et tout ce qui entoure cette entrée dans le capital lyonnais. Après plusieurs reports, difficile de ne pas être sceptique quant à la capacité des nouveaux patrons du club d’être solides et accessoirement les plus indiqués pour poursuivre le projet lyonnais. La seconde, toute aussi compréhensible, c’est de voir le patron, le taulier, l’incontournable Jean-Michel Aulaspartir. Garant de l’institution, JMA est un personnage unique en son genre. Et s’il ne fait pas l’unanimité à la défaveur, parfois, d’une communication volontairement irritable, impossible de ne pas lui reconnaître ses qualités, ses compétences et sa réussite dans le football français. Avec Claude Bez, Bernard Tapie ou encore Louis Nicollin, il fait partie des monstres, des monuments tricolores. Son départ n’est pas une bonne nouvelle. Même s’il ne restera jamais loin de son Lyon…